Les principaux sites touristiques
Le Pays Dogon
Fièrement dressé depuis Mopti, c’est bien à l’entrée d’un temple qu’elle ressemble plus qu’à toute autre chose.
Au sommet de la pyramide des attractions du Pays Dogon se trouvent les derniers contreforts constitués par la falaise de Badiangara.
Elle est un sanctuaire où ne pénètrent que les initiés, ceux qui s’accommodent de la particularité d’un univers dont les valeurs reposent sur une philosophie et une religion extraordinairement complexes et riches.
Le mythe, la cosmogonie, la pensé symbolique ont crée, autour de ce haut lieu des divinités, un univers qui se tisse et se transmet de générations en générations grâce à la parole d’origine transcendantale.
Tombouctou, la religieuse
C’est sous l’empereur Kankou Moussa que Tombouctou a atteint son appogée, en revenant de la Mecque, en 1325, il a confié 40.000 mithquals d’or (1mithqual vaut 5 grammes) à l’architecte andalou, Abu Ishaq Al Sahili Al Touwaïdjin pour construire la mosquée de Djingareyber.
Autour de ce prestigieux édifice se développèrent des quartiers universitaires animés par des écrivains, des érudits et des jurisconsultes de grandes notoriétés comme Ahmed Baba , Mohamed Bagayoko.
Au XIV ème on pouvait dénombrer à Tombouctou 25.000 étudiants, répartis entre 180 écoles coraniques et la mosquée université de Sankoré.
Les milliers de visiteurs que Tombouctou accueille chaque année témoignent du puissant attrait qu’exerce cette cité.
Elle a accueilli et nourri les grands intellectuels de l’Islam et de l’humanisme des XV ème et XVI ème siècles. Tombouctou conserve des milliers de manuscrits anciens des siècles passés.
Elle porte les empreintes de Kankou Moussa, de Sony Ali Ber, d’Askia Mohamed ainsi que celles des chroniqueurs, Mahmud, Karl Léon l’Africain.
L’architecture de la ville fut conçue et réalisée sous la direction d’Es Sanali, l’Andalou que l’empereur Kankou Moussa ramena de la Mecque.
Il a construit la grande mosquée de DJINGAREYBER. Dans une ville de la cité, une riche veuve fit bâtir la mosquée de SANKORE, aux mêmes dimensions que la Kaaba.
Un riche prince de l’époque en fit de même à l’Est de la ville, en réalisant une mosquée qu’il a vue en rêve en l’honneur d’un grand mystique de l’époque. Il avait pour nom Sidi Yéhia.
Partez à Tombouctou, à l’entrée de la ville si vous sentez une goutte d’eau dans vos chaussures: c’est le signe que bientôt vos veoux seront exaucés.
Djenné, la soeur jumelle de Tombouctou
La ville de Djenné est à 125 km au sud-ouest de Mopti. L’occupation de la ville remonte à 250 ans avant J.C.
Elle a produit une civilisation considérée, à l’heure actuelle, comme la plus ancienne en Afrique.
Djenné possède un patrimoine culturel qui a émerveillé, et qui fait d’elle l’une des villes les plus connues d’Afrique depuis la nuit des temps.
Elle est commerçante, elle est cosmopolite, elle est soudanienne par sa population et surtout son architecture, avec sa mosquée qui s’étale et qui monte tel un building de terre cuite, de paille et d’eau, sortie des nues.
A Djenné ,vous découvrirez de nombreux sites archéologiques (65) dont les plus célèbres sont Djenné Djeno, Kaniana et Tonomba, architecture de terre de type soudanais, de belles maisons à façades Toucouleur, marocaines qui font l’originalité et la beauté de la ville.
Gao, la capitale de l’empire Songhoï
Ancienne capitale de l’empire Songhaï, dont l’apogée se situe au XVI siècle, Gao est un centre archéologique important avec notamment les célèbres tombeaux de ses souverains ainsi que de nombreuses stèles funéraires de marbre remontant au XIIème siècle, les ruines du Palais de Kankou Moussa, le souverain de l’Empire Mandingue.
A Gao, vous verrez le tombeau des Askia tout en banco et en bois, un chef d’oeuvre du génie architectural de l’Afrique traditionnelle .
En allant à Gao, à travers le Gourma parsemé de petites collines aux formes surprenantes comme la main de Fatima, vous pourriez rencontrer un troupeau d’environ trois cent éléphants.