Koulouba, le 23 octobre 2021
Une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies conduite par l’Ambassadeur Représentant du Kenya à l’ONU est arrivé cet après-midi à Bamako.
Elle a été accueillie à l’Aéroport international Président Modibo KEITA Sénou par le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, SEM Abdoulaye DIOP.
Cette visite officielle de deux jours (23 et 24 octobre 2021) s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Organisation des Nations unies (ONU) depuis l’adoption en 2013 de la résolution 2100 (2013) du Conseil de sécurité créant la MINUSMA.
Dans leurs déclarations à la presse les représentants du Kenya l’Ambassadeur Martin KAMINI, de la France Nicolas De RIVIERE et du Niger Abdou ABARRY, pays initiateurs de la mission, ont expliqué le but de leur visite, à savoir s’informer sur les réalités et écouter les maliens sur la meilleure façon d’aider le Mali.
Selon le Diplomate Kenyan, le Conseil de sécurité qui soutient toute lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, veut comprendre la situation au Mali pour alimenter les discussions au siège des Nations unies à New York.
Pour le Diplomate nigérien, il s’agit d’une mission de soutien au Mali et à la région du sahel confrontée à plusieurs défis et il est prévu des échanges sur l’opérationalisation de la Force de G5 Sahel contre le terrorisme en vue d’asseoir le développement.
Le Diplomate français dira que le Conseil de sécurité est au Mali pour aider à mettre en œuvre les engagement pris, pour aider les Nations Unies à aider le Mali.
Pour le Ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, cette mission est une opportunité pour le Mali de présenter la réalité de la situation, les progrès réalisés par les Autorités, la vision des maliens de ce qu’il faut faire pour réussir la Transition.
Au cours de son séjour, la délégation onusienne rencontrera les Autorités de la Transition, le staff de la MINUSMA, les différentes parties impliquées dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, ainsi que les autres acteurs nationaux et internationaux de la crise malienne.
Signalons que le Conseil de sécurité (15 membres dont 10 non permanents) est investi par la Charte des Nations unies de la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Bureau de l’Information et de la Presse/ MAECI